AUTEURS

Claude Favre


Claude Favre



Le corps du contemporain c’est le corps de personne. C’est un corps mort, en ce sens il est identique à mon poème, un corps mort qu’une seule personne saurait reconnaître. Ainsi j’ai été reconnaître mon cadavre à la morgue. Encore a-t-il fallu le pénétrer ; je l’ai reconnu en le pénétrant.
D. Fourcade

Biographie :
un tantinet étourdie j’ai égaré ma biographie, j’écris pour me pincer au lieu d’y croire, parle noir sur méprises, lis à travers et de, toujours en contagion

Bibliographie :

Revues papier :
N 4728, Le Mâche-Laurier…

En ligne :
• remue.net, les cahiers de Benjy, libr_critique
• « L’atelier du pneu.1 » au 22 (montée) des poètes
• « Sang.S » à l’Atelier de Villemorge, avec gravures de J. Essirard
• « Des os et de l’oubli » aux éd. publie.net

Extrait :
c’est comme tranchoir
c’est obstiné
le sang gicle
_I’m obsédé plus que rose est ivresse
qui sans façons découpe paupières ou reliefs

qui comme se contorsionne
d’un sourire millénaire
_comme un mot en plein visage est un trou parfait
le sang gicle des corps tordus des bouches
des bouches hurlent des bouches sourient du pire

obstiné qui n’efface rien à se taire ou nier
ou tuer avec plus que des mots Pol Pot sourit
comme à langue et main lestes mon boucher
vous m’en direz des nouvelles et déjà la faim
_comme promesse est attentat est un désir

.

c’est comme carte figure
par séries conventionnelles et blanc-seing
l’ogre obstiné d’autant que plusieurs et de loin
ça dure à construire châteaux clans et familles
_un fossé est un fossé comme un cadavre rassure
[...]


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C'est comme...




Cahiers du Refuge :
170

interventions au cipM :

Inédits 2008 (Les Inédits)