AUTEURS

Caroline Deseille


Caroline Deseille



Caroline Deseille est née en 1977. Elle a fait les beaux-arts à Caen. Élève de Joël Hubaut, elle a fait des lectures-performances à Paris, Caen, Le Mans, Tourcoing,
Marseille, Luxembourg, Londres et Nuremberg. Elle a publié des textes dans Ironie, Le Cahier du Refuge, Autres territoires, une anthologie d’Henri Deluy. Elle a également participé au cd collectif de la revue sonore éditée par Jacques Donguy,
et a collaboré à deux DVD, sur Marcel Duchamp et sur la couleur, produits par Jean-François Bory. Elle a enregistré une émission sur Charles Pennequin pour France-Culture. Elle vit et travaille actuellement à Lens.


écouter :

Discours 1 / Discours 2

extrait :
L’as-tu lavé ? C’est comme ça que lon pousse. Si tu pousses, oui pousse encore. Dans le chaud. Bien levé, la levée s’effectue si tu presses. J’ai pressé, elle est levée, bien pensée. L’objectif est de presser. Pour pousser, il faut presser et la lever soimême.
L’est-elle bien assez ? Oui, elle est levée. Si je pousse là, ça remonte. L’objectif est au chaud de la pensée de presser pour lever la pressée. Pressée car bien pensée par Moi. Donc, l’objectif de la poussée, c’est au chaud bien la penser et presser. L’objectif est de lever pour que tu presses. L’as-tu lavé ? Pas lavée, la pensée n’est pas pressée. C’est dit. Eau chaude ? Continuons. Car pas levée sans l’avoir lavée. Bien pensé ! L’objectif est de bien presser pour la faire laver. L’objectif
est de pousser à laver si tu veux la lever. L’objectif est de bien penser. Si je pousse là, c’est pas pour la laver c’est pour avaler. La laver, pour pousser, pour avaler. C’est pour la lever. Pour laver la pensée et la presser. Si tu laves, la lèvre y sera pressée. L’objectif est de presser la pensée à laver par la pensée de la lèvre pressée. Pour avaler, il faut un début de poussée, un peu la presser et Moi garder la pensée du début de la levée quand il va la laver. Ne pas trop y penser pour éviter la pensée
d’être pressée et éviter de la laver. Mais à penser au trop pressé, rien que d’y penser et donner cette pensée, la lèvre l’a fait se lever avant de la laver ; c’est la poussée de la pensée. C’est comme ça que tu pousses. Pousse, pousse encore ! dans
le chaud. Bien levée, la levée s’effectue si tu presses. J’ai pressé, elle est levée, bien pensée. L’objectif est de presser. Pour pousser, il faut presser et la lever soi-même. Oui, elle est levée. Si je pousse là, ça remonte. L’objectif est au chaud de la pensée de presser pour lever la pressée. Pressée car bien pensée par Moi. Donc, l’objectif de la poussée, c’est au chaud bien la penser et presser. La pensée trop pressée pousse à laver soi-même, par lèvre pressée. Trop pressé. Le début de la levée m’a trop pressé en poussant la pensée d’avaler. L’objectif est de la lever, la pousser pour la laver, bien avaler. Eau chaude ? Continuons. Laver soi-même pour ne pas presser l’objectif. Sans penser ça remonte. Continuons. La levée s’effectue si tu presses. Laver, avaler, presser l’objectif, pousser sans penser. Presser la lèvre à la base, c’est la pressée de la pensée.




Cahiers du Refuge :
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interventions au cipM :

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