AUTEURS

Ingeborg Bachmann





Née en 1926 à Klagenfurt, en Autriche, Ingeborg Bachmann est morte à 47 ans, à Rome, dans un accident. Elle est de la génération de Günter Grass, Martin Walser, Hans Magnus Enzerberger, Thomas Bernard, Paul Celan. L’amour ou l’amitié l’ont liée à beaucoup d’entre eux, et à d’autres plus âgés aussi, comme Henrich Böll ou Max Frisch. Son œuvre compte parmi les productions les plus remarquables de la littérature germanophone de la seconde moitié du XXe siècle.

La beauté et l’intensité émotionnelle de son lyrisme, la richesse de sa langue tranchent avec la poésie lapidaire et cynique de l’immédiat après guerre. Son engagement comme femme et écrivain est étroitement lié à l’expérience et la réflexion historiques : l’époque hitlérienne, le nazisme – et en particulier l’Anschluss, en 1938, alors qu’elle n’avait pas douze ans – la marquèrent de leurs stigmates, et elle n’eut de cesse de dénoncer les diverses manifestations dans la société capitaliste et patriarcale de ce qu’elle continua résolument de nommer fascisme.
(d’après la revue Europe, août-septembre 2003, N° 892-893, Dossier Ingeborg Bachmann)


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Extrait

Bibliographie:
Malina, Le Seuil, 1973.
Poèmes, Actes Sud, 1989.
Franza, Actes Sud, 1985.
Leçons de Francfort : Problèmes de poésie contemporaine, Actes Sud, 1986.
Requiem pour Fanny Goldmann, Actes Sud, 1987.
Berlin, un lieu de hasards, avec treize dessins de Günter Grass, Actes Sud, 1987




interventions au cipM :

Ingeborg Bachmann - Paul Celan (Manifestations)