MANIFESTATIONS

Le verre est un liquide lent


Anthologie de poésie néerlandaise


le samedi 29 mai 2004, à 18h00

Présentation :
Jean-Pierre Boyer, Erik Lindner

Avec :
F. Van Dixhoorn, K. Michel, Tonnus Oosterhoff, Martin Reints



Cette soirée a reçu le soutien de Nederland Litterair Productie-En Vertalingenfonds (NLPVF), Amsterdam La Maison Descartes, centre culturel français d’Amsterdam L’Ambassade des Pays-Bas à Paris.

La poésie néerlandaise a souvent quelque chose d’optimiste et d’humoristique – non pas l’humour du blagueur ou du comique, mais une espèce de plaisir généreux qu’elle prend à voir l’espièglerie des apparences (le miracle du talent poétique). La multitude de ces apparences et l’impossibilité de les ordonner d’après quelque système que ce soit, font souvent rire le poète aux dépens de ceux qui cherchent néanmoins à trouver un sens ou à mettre en place un ordre rassurant. L’impression d’avoir mis de l’ordre dans les choses est par principe toujours éphémère – celui qui fait des poèmes le sait mieux que nul autre. Un poème est aussi un système, un objet, un organisme composé de matériaux dénichés çà et là par hasard. Il existe l’espace d’un instant, et bien qu’il paraisse éternellement pareil, il est toujours différent. C’est quelque chose qui entre comme un ballon qui roule dans une pièce avant de disparaître à nouveau, par une porte ou derrière un rideau, où – probablement – il restera, mais peut-être pas, même si vous avez un doute. Et pourtant il n’y a pas à douter de son évidence. Une fois présent, il semble que le poème réussi devait exister, et tel qu’il est.

Henk Pröpper


Le verre est un liquide lent, farrago, 2003

Les poèmes de l’anthologie Le verre est un liquide lent ont été traduits par : Kim Andringa, Kiki Coumans, Daniel Cunin, Sandrine Dumont, Paul Gellings, Joke J. Hermsen, Jan H. Mysjkin & Pierre Gallissaires et le Centre de poésie et traduction de Royaumont Remerciements à Henk Propper, Erik Lindner, Éric Suchère




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