MANIFESTATIONS

Un chant et ses traces - Calligraphies de poèmes arabes anciens de Mounir al-Shaarani


Vernissage - présentation - lecture


le vendredi 5 mai 2006, à 18h30

vernissage de l'expostion

suivi d'une présentation et de lectures avec :

Jean-Charles Depaule, Mouneer al-Shaarani, Robin Ostle

J'entends si un clairvoyant me répond
Abu Dhu’ayb al-Audhali



Extraits :

Tes paroles lorsque tu me les prodigues
Sont la récolte des abeilles dans le lait d’une chamelle qui a eu des petits
« Par ma vie tu es la maison dont je respecte les gens
Je m’assois dans son ombre à la fin de l’après-midi »
Le miel blanc - le bourdon s’abrite
Dans les corniches qui défient quiconque monte ou descend –
N’est pas plus plaisant que sa bouche si je viens le soir
Ni plus délicieux, lorsque les chiens des basses vallées dorment

Abu Dhu’ayb al-Hudhali, VIème siècle



Elles m’ont atteint les filles du temps D’où ? je ne vois pas
Et celui qui est atteint, et ne tire pas ?
Des pointes, je les aurais évitées
Je suis atteint sans flèches
S’ils me voyaient les gens diraient : n’était-il pas
Jeune, l’œil tranchant, sans faiblesse
Je m’épuise et ne perds pas une nuit de temps
Ce que je perds ne m’a pas même rapporté le fil d’un collier
Et la promesse d’un jour et d’une nuit m’épuise
La promesse d’une année encore et une année

Amr ibn Qami’a




voir aussi :
Un chant et ses traces (Expositions)


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