MANIFESTATIONS |
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Avant d’appeler mon journal « Mettray », ce nom a évoqué successivement pour moi, une architecture préhistorique, puis un petit village de Touraine, puis l’ancienne Colonie, et enfin le lieu, « la Capitale », dit Albert Dichy, de l’oeuvre de Jean Genet. Didier Morin, Mettray 2001-2006, in ' ' ' le Cahier du Refuge ' ' ' 152, décembre 2006 À cette occasion, Albert Dichy parlera de la colonie de Mettray dans l’oeuvre de Jean Genet Mettray. Pourquoi, de tous les innombrables noms de lieux ou de pays que l’oeuvre de Genet traverse, pourquoi est-ce ce nom-là de Mettray qui y demeure le plus profondément inscrit ? Pourquoi ce « bagne d’enfant », qu’il désigne comme un « enfer », a-t-il été le seul à avoir arrimé la fuite éperdue du voleur, le seul lieu qu’il ait vraiment habité, le seul dont il se réclame ? Pourquoi la colonie agricole pénitentiaire de Mettray pèse-t-elle dans ses écrits et dans sa mémoire d’un poids plus lourd que les plus lourds des lieux qui l’ont retenu, plus lourd que les Centrales de Fresnes ou de Fontevrault, plus lourd même ou que le terrible camp palestinien de Chatila ? Pourquoi ce « trou du monde » est-il devenu la capitale de son oeuvre ? Albert Dichy, Jean Genet de Mettray, in ' ' ' le Cahier du Refuge ' ' ' 152, décembre 2006 Programme des projections du samedi 9 décembre 2006 : à partir de 14 h 00 • La vie nouvelle, Philippe Gandrieux. • Venises, Thierry Kuntzel. • Le voyage d'Yves Klein, Didier Morin. |
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