MANIFESTATIONS

Jacques Roubaud - La Dissolution


Le grand incendie de Londres - sixième branche


le vendredi 15 mai 2009, à 19h00

Lecture :
Jacques Roubaud

Présentation et discussion avec :
Jean-Didier Wagneur



présentation :

Il y a tant d’avis autorisés capables d’expliquer bien mieux que moi pourquoi Jacques Roubaud est un auteur important, que je préfère dire simplement pourquoi j’aime ses livres et, notamment, sa composition en prose baptisée génériquement ‘le grand incendie de Londres’ (GRIL) du titre de son premier volume. En janvier 1989, dans cette seconde rentrée de l’année littéraire généralement réservée à la littérature générale, j’ai eu le bonheur de vivre la parution du ‘Grand incendie de Londres’ comme chroniqueur pour le Cahier livres de Libération. Cette situation m’amena à rencontrer Jacques Roubaud pour parler de son livre. Vingt ans plus tard, je suis heureux d’être à ses côtés pour la sixième branche de cette entreprise sans égal. Lorsque Emmanuel Ponsart m’a demandé d’écrire quelque chose pour ‘ ‘ ‘ Le Cahier du Refuge ’ ’ ’ , j’ai préféré plutôt que de présenter La Dissolution, (ce que je ferai en prélude à l’entretien) revenir plutôt sur l’ensemble de ce projet.
[...]

Jean-Didier Wagneur, extrait de Le "trouveur" Jacques Roubaud, in le ' ' ' Cahier du Refuge ' ' ' 179, mai 2009



extrait :

113 - § 897 - La branche 5, version trèslongue, est divisée en quatre livres, entre lesquels se répartissent 14 chapitres

113 1 - La branche 5, version trèslongue, est divisée en quatre livres, entre lesquels se répartissent 14 chapitres : 4 chapitres pour chacun des deux premiers livres, 3 chapitres pour chacun des deux suivants. Cette répartition mime celle des strophes du sonnet, modèle pétrarquiste. C’est voulu. Mais l’intention de cette copie est purement numérologique. La branche constitue un ‘sonnet’ de prose, dont les ‘vers’ sont les chapitres. Ce que sont les rimes n’est pas précisé ici.
113 1 1
113 2 - Chaque chapitre est lui-même semblablement organisé en quatre pseudo-strophes, dont les ‘vers’ sont les momentproses numérotés. Il y a 14 de ces momentproses dans un chapitre, dont la répartition est 4+4+3+3. Encore la numérologie de la forme-sonnet. Le nombre total des momentproses de la branche est 196, soit 14x14.
113 2 1 - Les dimensions de chaque momentprose étant ce qu’elles sont, le plus souvent considérables, il vaudrait mieux les nommer trimestreproses. Je conserve cependant la terminologie adoptée dans les branches précédentes. Par paresse sans doute.
113 2 1 1

113 3 -Chaque momentprose est lui-même divisé en instantproses, dont le nombre n’est pas soumis à une règle aussi précise, à la différence de ce qui était le cas dans les branches précédentes, non encombrées de couleurs. Il dépend des parenthèses qui se présentent. Leur nombre, à son tour, dépend du déroulement du récit et n’est donc pas déterminé à l’avance.
113 3 1
113 4 - Ce qui est réglé dans la successsion des instantproses, c’est la répartition des parenthèses de niveau supérieur au premier, comme il a été décidé dans un chapitre antérieur.
113 4 1 - Si on a oublié la règle, on s’y reportera
113 4 1 1 - Si on a oublié où elle est énoncée, on cherchera.

[...]

Jacques Roubaud, in le ' ' ' Cahier du Refuge ' ' ' 179, mai 2009






lire aussi :
179


écouter :
La Dissolution (extrait)

sur internet :
Nous (Éditions)