MANIFESTATIONS |
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Pénombre. Bruits de chaises. Assoiements. Thierry Foulc, Provéditeur Editeur Général, Le Verbe, tel l'ongle..., in le ' ' ' Cahier du Refuge ' ' ' 153, janvier 2007 C’est dans une ville où l’élan communard vient d’être brisé que Jean-Pierre Brisset arrive à Marseille courant mai 1871. Après avoir été occupé par les travaux des champs et l’école jusqu’à 12 ans, après une tentative pour devenir pâtissier à Paris en pleine crise céréalière, après s’être engagé à 18 ans et avoir participé à la campagne de Crimée (devant Sébastopol), à la campagne d’Italie (la bataille de Magenta durant laquelle il est blessé, fait prisonnier) et à la campagne d’Allemagne (la bataille de Sedan) durant laquelle il est blessé, fait prisonnier et déporté à Magdeburg, à 34 ans, Brisset en a assez de cette vie de misère et de garnison et il démissionne d’une armée qui tire sur le peuple en révolte. Au passage, il a appris l’italien et l’allemand et, maintenant, il est maître-nageur. Il a publié aux éditions Garnier une brochure intitulée La Natation ou l’Art de nager appris seul en moins d’une heure et le besoin se fait sentir d’éprouver maintenant l’efficacité de la méthode. C’est pourquoi il loue à Marseille un meublé au 24 de la rue Sylvabelle, il fait de la publicité dans la presse locale et il attend les élèves. Marc Décimo, Régent, De la période phocéano-natatoire de Jean-Pierre Brisset à son développement linguistico-ferroviaire, in le ‘ ‘ ‘ Cahier du Refuge ‘ ‘ ‘ 153, janvier 2007 |
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voir aussi : 'Pataphysique, Langage & Machines (Expositions) lire aussi : 153 écouter : Entretien avec Jacques Carelman, de Jean-Roch Siebauer Jean-Pierre Brisset : Œuvre natatoire sur internet : Collège de 'Pataphysique |