MANIFESTATIONS

L'Eau Superliquide


Forum Alternatif Mondial de l'Eau


le vendredi 9 mars 2012, à 19h00

Présentation du Forum Alternatif Mondial de l'Eau par
Alain Nicolas

Suivie d'un débat avec
Rebeca Raez, Alain Nicolas, Michèle Poncet-Ramade

et d'une lecture de
Cécile Mainardi



Manifestation accueillie dans le cadre du Forum Alternatif Mondial de l'Eau.

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Présentation :

Il n’y a pas de vie possible sans l’eau qui s’y trouve depuis l’origine même de la vie sur Terre, il y des milliards d’années : vie humaine, vie animale, vie végétale. Quand il n’y aura plus d’eau, ou qu’elle sera devenue impropre à la consommation, la vie s’éteindra.
L’Homme s’est toujours adapté à des situations météo et climatiques depuis qu’il est apparu il y a seulement quelques millions d’années, mais cette adaptation n’a pu se développer que parce qu’il n’a jamais manqué d’eau.
L’époque actuelle laisse entrevoir clairement une situation différente, qui se détériore à cause de nouvelles conditions météo dont l’Homme et les sociétés mécanisées qu’il a mises en place sont à l’origine.
L’eau se raréfie. L’eau est de plus en plus polluée, partout dans le monde. La Nature en souffre. Des millions d’êtres humains meurent chaque année par manque d’eau, ou parce qu’elle est malsaine.
L’eau est fragile.
[...]

Alain Nicolas, extrait de Eau fragile, in ' ' ' Le Cahier du Refuge ' ' ' 208, mars 2012



Extrait :

un e des définitions de la prose pourrait être la suivante : écrire en plaçant le moins de mots possible à la surface du texte, c’est-à-dire à tous les endroits où ils sont contact avec le reste de la page – ce qu’on appelle les « blancs » – comme si les mots préféraient aller dans le volume et y rester, comme s’ils avaient besoin d’être en contact avec leurs voisins, et ne toléraient que très mal le contact avec l’espace où il n’y a pas de mots. Commençant par une ligne à découvert, la prose (qui rêverait pourtant de ne pas avoir commencé) formerait ce système qui s’arrange pour qu’il y ait le moins de mots possible à la frontière entre ce qui est écrit et de ce qui ne l’est pas, subissant une force équivalente à ce qu’on appelle pour l’eau la tension superficielle, et heureusement que les mots qui sont sur le côté gauche et droit ne comptent pas, n’étant pas vraiment exposés, ou seulement par la tranche / le rebord ignorant d’une lettre, car sinon, on verrait peut-être les textes s’arrondir et prendre la forme d’une boule, pour rendre leur surface de contact aussi petite que possible, et l’on devrait lire ou faire des livres ronds
[...]

Cécile Mainardi, extrtait de L'Eau Superliquide, Ragage, 2008, reproduit in ' ' ' Le Cahier du Refuge ' ' ' 208, mars 2012




lire aussi :
208


écouter :
Le texte où je parle à nouveau de l'eau super liquide
Placez un glaçon d'eau superliquide...

sur internet :
Forum Alternatif Mondial de l'Eau