Violence, les coups de poing et de pied dans le ventre, forts et inattendus
Tendu et prudent pour l’éviter chaque journée
Nez en sang, au sol, tout seul, perdu
Du lundi au dimanche vraiment tout le temps
Emmitouflé derrière un buisson ou un mur à attendre sa prochaine proie
Roi ou pauvre, personne n’y échappe
Peu de temps après on y pleure
L’heure est venue, c’est à mon tour de recevoir
Voir est choquant à vie
Vient c’est à ton tour, courage
Rage désespoir tous les éléments qu’il lui faut
Faut-il toujours être la victime de l’agresseur ?
Dresseur de lion, la violence est toujours là, partout.
Je voulais écouter, j’ai pensé apprendre, j’ai dit bavarder
Je voulais prendre, j’ai pensé coûter, j’ai été avare
Je voulais pendre, j’ai pensé taper, j’ai fui
Je voulais me cacher, j’ai pensé appeler mes parents, j’ai encore couru
Je voulais m’arrêter, j’ai pensé me battre j’ai pris la voiture
je voulais refaire ma vie, j’ai pensé les écraser, j’ai économisé
Solal