Simplement moi

Je promène au dedans de moi, une route inconnue je ne sais pas où aller, un endroit inconnu où tout m’est inconnu. Je suis perdu comme je ne sais pas quoi… je déteste être perdue !

Où cette route m’emmène ? surtout qu’il n’y a pas de voiture, c’est désert, complètement abandonné, je traverse et je me fait pousser par une force extérieure. Est-ce le vent ou simplement moi ?

 

            Elia

Laissez grandir !

Je promène au dedans de moi, une route qui va et disparait quand je travaille, que mon imagination se dissout au delà de mes émotions et toutes choses, je sais que la vie est mourante et que la mort est vivante et libératrice des chaînes du monde, le monde se dissout et nous on attend, en laissant faire, eux, vous, les gens.

Toi qui danse et mange ses cendres qui bouge grâce à des cadavres et mange de l’herbe pour la « planète ». Vous les gens qui veulent de l’argent et détrousse l’imagination, disparaissez et laissez les autres, et pas vous, grandir.

 

             Albert

 

 

au dedans de moi une route

Je promène au dedans de moi une route. Elle m’amène vers des territoires inconnus, d’immenses terres en friches délaissées depuis des années. Je m’y installe et m’y sens étrangère. Je m’y rencontre et me méfie de moi-même, comme d’un indigène du nouveau-monde. Pourtant cet autre moi m’accueille. Alors, je m’aventure vers lui et épouse les détails de son visage. Je traverse la vallée de ses larmes, me glisse dans ses rides-sourires, rides-soleil. Son regard est profond et bienveillant : je comprends qu’enfin, je suis pardonnée.

 

           Lucie MURANO

AVALER – TSUNAMI

Comme un volcan en éruption, j’explose de colère, cause des tremblements de terre et des tsunamis qui engloutissent des villes, des villages, détruisent des bâtiments, des immeubles. Tel un animal sauvage je tue pour me nourrir et assurer ma survie. Tel un homme je tue pour nourrir mes besoins meurtrier de haine et de mécontentement. Tel un morceau de charbon je me consume de colère. Un typhon violent et dangereux tourne tourne tourne dans ma tête jusqu’à être expulsé et exécuter par l’être vivant que je suis.

 

          Mario

 

 

 

Je suis l’orage

Je suis l’orage qui ne sent rien, qui n’a ni pluie, ni foudre.

Chaque insulte, injustice, chaque abus de pouvoir de dirigeants imbéciles, chaque discrimination qui se victimise.

En attendant que le soleil revienne, je ne sens rien, pas d’émotion, en créant une fausse impression d’orage.

 

         Ilias