AUTEURS

Nicolas Cendo


Nicolas Cendo



Né en 1947 à Montmorillon. Il a écrit des poèmes dans les revues Argile, Revue des Belles Lettres, Sud, Obsidiane, Action poétique, Port des Singes, Solaire, Banana Split, Le Mâche-Laurier, Le Nouveau Recueil, Ecriture, Cornaway, La Sape, Rehauts, If, Il Particolare. 

Il a été conservateur du Musée Cantini à Marseille de 1983 à 2008 où il a réalisé de nombreuses expositions d'art moderne et contemporain.


écouter :

Il se peut que le son du couperet...
Les cèdres se dérobent à travers les fenêtres...
L’insomnie de finir

Bibliographie

Marges, Éd. Lettres de Casse, 1981.
Passer avec Jean-Luc Sarré (4 eaux-fortes de J.-L. Herman), 1982.
Sans issue, la lumière, Éd. Jacques Bremond, 1983.
Dans cette obscurité, Éd. Flammarion, 1985.
Pour une absence, Éd. Lettres de Casse, 1988.
Un regard sur le cap, Éd. Les dix mille êtres, 1989.
La Verrière, Éd. Flammarion, 1991.
La Pénombre (8 peintures originales de Jean-Luc Herman), 1992.
Names avec Tita Reut et Jacques Longeville (3 lithographies de François Morellet), 1995.
Dans le Miroir (4 sérigraphies de Les Bicknell), Éd. Imprints, 1996.
Traverse de Carthage (5 dessins et 5 photographies de Yves Jolivet), Éd. Le mot et le Reste, 1998.
Désaccordé parmi les ombres, Éd. Spectre familiers 1999.
Trois mesures, Librairie l'Odeur du temps, 2002.
L'Insomnie de finir, Tarabuste, 2005
Perdue aux lèvres, La Dogana , 2006
Heures dites, Tarabuste, 2008
Une Teinte étrangère, Tarabuste, 2011
En absence de fond, Tarabuste, 2013
Contrebas, Tarabuste, 2016
Pas  de porte, Tarabuste, 2019.

Extrait
paru dans le Cahier du Refuge : Quinze ans du cipM

"Rose, l’était-elle ? Il faudrait chercher ce rose s’il n’avait été. Une façade continue de hanter les collines tranche d’un fruit très frais parmi les arbres ramassés de chaleur ou tasse d’un thé inconnu dans le froid. Quadrillée d’ombres, de feuillages ou de branches, un doigt se pose sur chacune de ces touches pour retrouver l’écho des voix, leur glissement en fin de jour entre les formes recherchant leur complétude au fond du ciel mauve.
Un nuage s’essoufle parmi les pêchers en fleurs se rassemble dans le rouge pâle, emporte un peu de leurs pétales. Une soif à n’y rien comprendre étreint la gorge quand parfois se détache dans l’air comme par une frontière, la vibration teintée d’un improbable retour. Tout est venu d’un verbe toujours autre devant l’afflux de la lumière et depuis une lèvre cherche à combler sa gerçure, d’une lampée innommable."




Cahiers du Refuge :
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Quinze ans du cipM
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interventions au cipM :

Jean-Luc Herman (Expositions)
Les éditions Tarabuste (Manifestations)
Les quinze ans du cipM (Manifestations)
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