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Ivan Messac est né à Caen en 1948, il vit et travaille à Paris.
À 20 ans Ivan Messac participe au Salon de la Jeune Peinture. On a tôt fait de le classer parmi les artistes engagés. José Pierre, lui le range dans son dictionnaire du Pop Art en 1974, mais quelques années plus tard, c’est en sculpteur qu’il réapparaît à la galerie J&J Donguy. Entre-temps, n’a-t-il pas flirté avec le Futurisme car, si ma mémoire est bonne, son dîner futuriste (1983) est resté dans les annales de l’art contemporain. Serait-il donc sculpteur ou cuisinier ?
Sculpteur de carton, est-ce bien sérieux ? Du carton, matériau exclusif de ses sculptures en trompe-l’oeil des années 80, il passe au marbre, à la taille directe. Aux yeux de tous, il semble alors que Messac est bien sculpteur.
Il s’engage dans Aronta, projet à l’échelle du paysage de Carrare, il imagine des Lieux du Temps à l’échelle de la planète.
Sculpteur donc ! Comme nous le rappelle l’article de Alain Monvoisin dans le Dictionnaire de la sculpture moderne et contemporaine paru en novembre 2008 et comme en témoignent les nombreuses commandes publiques ou privées qu’il réalise alors.
Ivan Messac serait-il écrivain, parce qu’il a publié quelques livres ; ou encore serait-il vidéaste pour avoir réalisé une ou deux petites choses ? Il est vrai que les aventures de Klepsévitch artiste fanioniste et son film, portrait de Maïakovski, La voix du poète brise les théières, resteront dans les mémoires.
Son retour à la peinture dans les dernières années, serait-il le signe d’un assagissement ? Nous n’en savons rien. Au fond, Messac est un artiste total, un artiste de son époque, une technique ne saurait le qualifier. À la manière d’un Picasso, d’un Picabia, d’un Pincemin ou d’un Pistoletto, il passe d’une discipline à l’autre au gré de ses préoccupations. Et chaque fois, il rencontre un certain succès !
Aujourd’hui il est peintre, ses oeuvres passées et présentes sont régulièrement présentées par de nombreuses galeries dont Laurent Strouk à Paris, Bernard Ceysson au Luxembourg ou Antonio Prates Lisbonne...
écouter :
 Zang Tum Tum (entre autres)
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