AUTEURS

Jean-Jacques Quesada





Saxophoniste ténor et soprano professionnel.
Il étudie d’abord le saxophone alto et la technique classique avec des élèves de la classe de Jean-Marie Londeix du Conservatoire National de Région à Bordeaux. Dans le même temps, il étudie l’harmonie.
Il commence à jouer avec différents musiciens locaux et travaille plus spécialement avec la formation « Four for Jazz ».
En 1986, il rencontre le saxophoniste américain David Liebman avec lequel il étudie et se lie d’amitié.
En 1987, il rencontre le saxophoniste américain Steve Lacy et étudie avec lui à Paris.
Lors de deux séjours à New York, il étudie de manière plus approfondie le saxophone et la théorie musicale. À ces occasions, il s’intègre à la scène « jazz » new-yorkaise.
À son retour en Europe, il rencontre et côtoie divers musiciens tels que : Daniel Humair, Rufus Reid, Jack DeJonnette, John Abercrombie, Jean-François Jenny-Clark, Billy Hart, etc. et s’aguerrit dans de nombreuses formations.
Il travaille régulièrement actuellement en duo avec le pianiste Micu Narunsky, dans le quintet de la chanteuse américaine Julie Monley, et en trio et en quartet avec ses propres formations.
En décembre 1996, le Ministère Français de la Coopération et le Ministère Gabonais de la Culture lui ont demandé d’accueillir en résidence pendant deux semaines des étudiants gabonais pour se perfectionner en jazz.
Lors du festival de Parthenay, le 17 juillet 1997, il a été invité par le saxophoniste David Liebman et son groupe à jouer la suite « meditations » pour célébrer le trentième anniversaire de la mort du saxophoniste John Coltrane.
Toujours en 1997, on a pu l’entendre avec la chanteuse Julie Monley dans de nombreux festivals.
En décembre 1997, il donne un concert avec des musiciens traditionnels gabonais, dont Papé Nziengui, dans le cadre de l’inauguration de l’exposition
« Gabon, esprit de la forêt » au Musée d’Aquitaine de Bordeaux.
En 1998, il donne deux concerts avec le saxophoniste américain Steve Lacy, l’un à l’espace Saint-Christoly dans le cadre des rencontres « Jazz et Littérature », et l’autre au Théâtre de Gironde pour un hommage au pianiste Thelonious Monk.
En mai 1998, il est invité par le Ministère de la Coopération et le Ministère de la Culture du Gabon pendant deux semaines à participer au 150ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage.
En collaboration avec le Conseil Général de Gironde et l’agence A.3P.A. (Agence pour la Protection et la Promotion du Patrimoine Architectural), il conçoit une série de concerts liés à l’architecture ancienne et moderne et visant à mettre en valeur parmi les plus beaux sites construits de la Région Aquitaine.
En juin 1999, en collaboration avec la Mairie de Bordeaux et l’A.F.A.A., il participe au 2ème festival des musiques Gnaoua à Essaouira (Maroc).
En octobre 1999, il accueille une formation Gnaoua pour une série de concerts en France. Ces manifestations sont retenues par l’hebdomadaire « Télérama » comme l’un des « événements nationaux de la rentrée 1999 ».
En 2000, il participe à de nombreux concerts en France avec son quartet (Mickaël Narunsky au piano, Robert Quesada à la contrebasse et Richard Hertel à la batterie).
Une nouvelle série de concerts liée à l’architecture a lieu durant l’été 2000 et réunit plus de 4000 personnes.
En collaboration avec le Centre National des Lettres, le Centre Régional des Lettres et l’association Permanence de la Littérature, il participe à la création
« Poudre de riz sonore ». Basé autour des poésies contemporaines de l’écrivain Jean-Marc Baillieu, présent sur scène, ce travail réunit en outre la danseuse butoh japonaise Naomi Mutoh.
En 2001, il lance le projet « Mémoire de l’esclavage / Mémoire du fleuve » à Bordeaux, en Gironde et en Aquitaine. Ce projet a un double volet : la traite négrière et ses conséquences contemporaines. Il coordonne l’ensemble des actions artistiques : cinéma, conférences, interventions d’écrivains, arts plastiques, jazz. Ce projet doit s’installer sur trois ans et trouver son aboutissement sur les trois continents concernés par l’esclavage (Afrique, Amérique du Nord, Europe avec les ports négriers français).
Parallèlement, il se consacre aussi à l’enseignement du jazz au travers de cours particuliers, de stages et de « master-class ».
Il a été de nombreuses fois invité pour des émissions à la radio et à la télévision.
On lui a confié la direction artistique d’un club de jazz à Bordeaux, « le Maracana », en 1993 et 1994.
Il donne des cycles de conférences concernant le jazz.
Il a été mandaté par la Ligue de l’Enseignement pour des actions de sensibili-
sation en milieu scolaire.




Cahiers du Refuge :
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interventions au cipM :

Poudre de riz sonore (Manifestations)