RéSIDENCES

Luc Bénazet


en 2013

En résidence à Tanger en septembre / novembre
en collaboration avec l'Institut français de Tanger

Luc Bénazet



Depuis l’an 2000, le cipM initie de nombreuses opérations à Tanger : présence au Salon du Livre, organisation d’un atelier de traductions croisées entre poètes marocains et poètes français, soirées de lectures, présentation du volume Cent titres 3, Poésie de langue arabe, rencontres diverses, organisation du « Colloque À Tanger » autour de la Beat Generation, enfin mise en place d’un programme de résidence de création. Cinq de ces résidences ont été organisées en collaboration avec l’Institut français de Tanger : Emmanuel Hocquard en 2006, Pascal Poyet en 2008 et Philippe Pigeard en 2009. Jean-Michel Espitallier en 2010, avec le soutien de la cinémathèque de Tanger, puis, de nouveau en collaboration avec l’Institut français de Tanger, Caroline Sagot-Duvauroux en 2011 et Danielle Mémoire en 2012. Pour l’année 2013, après Lola Créïs en début d’année, le nouveau résident est Luc Bénazet.

Luc Bénazet est un contributeur des revues Grumeaux, Ligne 13, MIR, et K.O.S.H.K.O.N.O.N.G.
Bibliographie :
m à o, éditions hors-série du MdP, 2007
nÉcrit, « Antiphilosophique Collection », Nous, 2009.
Envoi (avec Benoît Casas) Héros-Limite, 2012.
La vie des noms, « Antiphilosophique Collection », Nous, 2013.

« La respiration qui entre et sort par les noms et par la phrase n’est pas la respiration véritable, mais le rythme véritable du souffle est en relation avec elle. »
Il pratique la lecture publique et la performance sonore, seul et en duo : (BéGR)

Luc Bénazet est accueilli en résidence de création à Tanger, en collaboration avec l’Institut français Tanger, au cours de l’automne 2013. Lecture le 25 octobre à 16 h 30 à la délégation de la culture dans le cadre du salon du livre régional de Tanger.

Extrait :
Il y a des phrases dont la situation
naît d'avoir tourné assez, -
loin des choses, - loin des choses nôtres
s'entend.
Leur aptitude à la perception
grandit à la mesure du recul
qu'elles peuvent. Avec leur appareil
qu'elles font ainsi
descendre, elles s'internent
elles-même, - où elles inventent
leur objet, ou bien leur forme
si l'on veut dire autrement.
Les phrases que nous pouvions
avaient en effet éprouvé leur dépendance
aux vocables affameurs
et ne pouvaient, hélas, douter
de leur épuisement.


extrait d'Articuler, de Luc Bénazet




voir aussi :
Journées de poésie (Manifestations)


lire aussi :
226

sur internet :
BéGR : lecture publique et performance sonore
Institut Français de Tanger-Tétouan