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Irrégulomadaire a été fondé en 1990 par Jean-Charles Depaule, Jérôme Saint-Loubert Bié et Susanna Shannon. Comme son nom l’indique, c’est une publication dont la périodicité est irrégulière et son format, sa maquette, ses formes éditoriales varient, ainsi que le sujet et les rapports entre texte et image.
Il y a eu “Keskiplage” (la plage, le sable, l’aventure..., 1990), puis “Les rues du Caire étaient...” (Le Caire photographié, avec la voix de quatre Cairotes, 1991), “Ssbhv – drama” (le sous-sol du Bazar de l’Hôtel de Ville, à Paris, 1993), et un hors série, “Conversation Pieces/une conversation” (des photos et quelques mots, en deux langues, à lire dans tous les sens, 1992).
Irrégulomadaire no 4, paru en janvier 1997 est consacré aux “Bagages”, les bagages que l’on fait et que l’on défait, ce que l’on met dedans et, plus encore, ce qu’on transporte dans son coeur : des sentiments et des images, des mots et des paysages (et des secrets).
Ce numéro est composé de trois parties différentes, par leur typographie, leur papier, leur propos. La première, “La mer au bout de la rue” est constituée de divers matériaux réunis à Marseille avec la collaboration de quelques amis. La deuxième, “Bagages”, se présente comme un récit. La dernière est un album photographique (en noir et blanc) de maisons de toutes sortes, ici ou ailleurs.
La lecture du 14 juin est une tentative sonore (et les images ?) :
voix sur voix.
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