ÉCOLE DU CIPM

Jeunes publics

Le Printemps des Poètes 2006


De mars 2006 à avril 2006

Ateliers d’écriture de poésie pour la jeunesse animés par :
Jihane El Meddeb, Dorothée Volut, Sarah Kéryna



Chaque mardi, jeudi et vendredi (Public scolaire)
Les mercredis 8, 15, 22 et 29 mars 2006 (ouvert à tous, sur inscription)
à la BMVR l'Alcazar - département jeunesse

À partir de 8 ans


Sarah Kéryna
Achour Fenni vit et travaille à Alger. Il écrit en arabe et en français.
"Noces d'eau", publié aux éditions Fidel Anthelme X, son dernier livre (écrit en français), est une suite de poèmes courts, qui compose une variation
autour de la mer : mouettes, vagues, bateaux, baignades, lumière...Autant d'évocations
qui résonnent à Marseille, ville littorale.
Je propose de travailler à partir de ce texte, amenant les participants à s'exprimer
autour du thème de la mer, comme lieu de vie, comme élément de décor, comme trait
d'union éventuel avec le pays d'origine, comme point de franchissement, comme début
de tous les possibles.

Jihane El Meddeb
Qu’est ce la poésie ? est il nécessaire de la définir ? est il possible de la prédéfinir en tant que forme construite de telle et telle manière ?

Origine du projet :
Sensibiliser les participants à la variation des langues. La traduction d’une poésie demandant une approche d’ensemble d’un texte et non un mot à mot.
Elle nécessite aussi de se pencher sur les rythmes, renvois et sonorités des mots. J’ai choisi pour ces ateliers d’articuler le travail individuel et collectif autour de la transmission sonore, tradition orientale de l’oralité comme moyen de diffusion, de partage des écritures. Le passage de l’écrit à l’oral étant déjà une forme de translation où le texte quitte les limites de la page pour exister dans l’ espace.

Chaque atelier repose la question du comment, s’agissant d’ouvrir la voie de réflexions, expérimentations, expressions. L’atelier est un espace a priori commun dans lequel il appartient à chacun de développer des directions, d’articuler des formes…

Partant des traductions faites par Abdelllatif Laâbi de poésies de Mahmoud Darwich, proposer aux enfants d’écrire sur leur appartenance à un pays, un univers, un territoire, bref poser un regard sur l’espace dans lequel ils évoluent quotidiennement.
Ces écrits se font individuellement, puis chacun échange son texte avec un autre afin d’envisager une traduction dans une langue inventée . Ceci, au delà du ludique amène une circulation des écritures et de leurs interprétations possibles.


Dorothée Volut
Guidés par le poète marocain Abdellatif Laâbi et son expérience profonde de l’Exil, nous prendrons nos valises chargées de nos petits « musées portatifs », nous irons rencontrer la figure de « l’Arbre à poèmes », puis celle de « l’orange bleue » qui est la terre qui nous porte et à qui nous poserons toutes les questions qui traversent la vie.