RéSIDENCES

Jean-François Bory


en 1991

Le cipM accueille l'auteur
Jean-François Bory



PHOCÉNÉA


Plus tôt, je ne l'aimais pas. Puis ce fut l'inversion des signes ; allez savoir pourquoi ? PHO elle fut le matin. PHO ce vocable de soupe annamite et de mousson, qu'enfant je ramenais d'Asie, en accostant ici. CÉ : je l'entendis tout de suite en arrivant gare Saint-Charles. CÉ au lieu de CE pour moi de langue d'oïl privé de cet '. CÉ que l'on peut prendre aussi pour c'est (du verbe être). C'était donc CÉ, cette ville, à midi : le ciel lavé très bleu et le blanc si cru. Près de la rue Baussenque une tour franque une tour franque crayeuse et octogonale que l'on me fit prendre pour un clocher désaffecté (Holà !, doucement). CÉ toujours pour l'être, le coeur, le centre.
.../...




lire aussi :
Le Cagibi de MM. Fust et Gutenberg