MANIFESTATIONS

Vengeance du traducteur


Brice Matthieussent


le vendredi 6 novembre 2009, à 19h00

Présentation :
Éric Giraud

Lecture :
Brice Matthieussent



Traduire, c’est faire se rencontrer deux langues. Dans tous les sens du terme, y compris l’érotique. Entre Paris et New York, 1937 et 2007, sous cette couverture, les langues s’agitent, se délient et délirent, s’enroulent, bien pendues. Un traducteur français multiplie les notes en bas de page dans le roman américain qu’il traduit : ces (N.d.T.) excentriques tirent le livre vers le bas, en déplacent le centre de gravité, soutiennent une statue absente, celle du père sans doute. Puis un auteur vieillissant tente d’imposer à son traducteur des changements de décor inacceptables. Enfin, Dolores Haze – la Lolita de Nabokov – apparaît au seuil d’un passage secret parisien, tandis qu’une autre femme, sans lieu ni vergogne, vagabonde entre les langues. Vols et emprunts se multiplient, ainsi que caviardages et coups fourrés, jusqu’à l’envol final du traducteur, son apothéose et sa vengeance. Ceci est un livre d’images. Ceci est un roman.
[…]

Brice Matthieussent, in le ' ' ' Cahier du Refuge ' ' ' 184, octobre 2009




lire aussi :
184


écouter :
À propos de Brice Matthieussent et de Vengeance du traducteur
Chapitre premier où le traducteur entre en scène
Je fais le pas