Extrait :
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• le plus lu de tous les textes de Rilke : par sa simplicité formelle, linéarité sentimentale, que sa ‘forme’ transcende miraculeusement ; texte aussi le plus souvent, et diversement, traduit en français : dès 1928, Simon Kra (trad. par Suzanne Kra), jusqu’à maintenant, 6 ou 7 traductions –les plus récentes : Fourbis, la Pléiade– ; donna lieu, aussi, à une composition de Frank Martin (composition la plus connue : Le Vin herbé, sur le thème de Tristan et Iseult...).
• toujours traduit à faux : comme de la prose, ordinaire.
• dès le titre choisi, le plus souvent, contre-sens : ‘chanson’ –ce qui serait l’allemand Lied, ou Gesang : chant (singen : chanter), or, le titre allemand est Weise : dit (de la famille de Weisheit, sagesse, wissen, savoir)– certes : La Chanson de Roland, mais vaste épopée, non un texte de 10 pages à peine...
• dit : médiéval, cf. Le Voir dit, etc.
• prose : donnée / langue ordinaire, ‘objective’ ; ici : écriture toute d’intériorité → difficulté à le... dire : en allemand même, la plupart des acteurs / récitants optent pour une théâtralité inutile, factice, permettant d’expédier le tout en un quart d’heure...
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