EXPOSITIONS

La poésie japonaise d'avant-garde


du vendredi 13 septembre au samedi 19 octobre 2002

exposition coordonnée par
Jean-François Bory, Yoshi Torii



Le renouveau :

Beaucoup de créateurs, de moindre valeur, s'égaillèrent, d'autres restèrent dans leurs acquis et se développèrent. Quelques revues, de moindre importance, continuèrent ce fut le cas de O et aussi de la revue GUI. Takahashi Shohachiro qui avait eu l'esprit de travailler avec l'un et l'autre clan fit de nombreuses expositions de ses poèmes-astrolabes, notamment en Allemagne, aux Pays-Bas et aux États-Unis, ainsi que des lectures au festival de Fiumalbo (Italie).
Il servit tout naturellement de point de ralliement à toute une nouvelle génération. D'où sortit, le très perfectionniste Yoshizawa Shoji qui, grâce aux possibilités typographiques presque infinies de l'ordinateur, a créé des poèmes d’une force visuelle et d'une violence exceptionnelle.
Il est vrai, tout de même, que malgré cette surmultiplication des moyens techniques, les poèmes, si beaux, de Seiichi Niikuni, font un peu archaïques. Néanmoins, le charme archaïque de ces premiers poèmes japonais concrets et visuels n'en est que plus attirant.
Aujourd'hui — et surtout depuis l’exposition qui a eu lieu au Hokkaido Museum of Literature — beaucoup de nouvelles têtes se sont manifestées, dont de nombreuses de femmes. En particulier : Yarita Misako, Hamajo Chisati, Hasekura Takako, etc., sans oublier parmi vingt autres noms : Osono Yumiko dont la revue Le Carillon est publié à Osaka. Certains de ces nouveaux poètes que l'on inclus dans l'avant-garde japonaise sont plus romantiques que formalistes : reflets du mosaïquage stylistique qui marqua partout la fin du XXème siècle.

Jean-François Bory in ' ' ' le Cahier du Refuge ' ' ' n° 109, septembre 2002




voir aussi :
La poésie japonaise d'avant-garde (Manifestations)


lire aussi :
109