Le soleil s’épile

Le soleil s’épile et ma tête court.

Les murs poussent et la colère chante.

Les arbres se bousculent et la pluie rigole.

La tristesse escalade et le pull s’ennuie.

Le papier pleure et la vague s’amuse.

La table s’étire et la joie rappe.

Le manteau crie et le livre mange.

La porte regarde la télé et le vent s’habille.

Les dents naviguent et les mains sont jalouses.

Clémence