Les éléments déchaînés

Je suis le feu, celui qui ravage les forêts et les transforme en brasier,

celui qui déclenche les volcans et ensevelit des versants.

Je suis l’eau, celle qui recouvre pendant quelques instants une ville d’habitants,

celle qui est gelée dans les glaciers.

Je suis la terre, celle qui fait trembler et disparaître une cité,

celle qui de ses éboulements détruit les bâtiments.

Je suis l’air, qui de ses bourrasques arrache les plumes d’un paon, qui d’un cyclone fait s’envoler les rescapés.

Je suis les éléments déchaînés.

 

Madeleine

Les éléments dechaînés

Je suis le feu, celui qui ravage les forêts et les transforme en brasier,

celui qui déclenche les volcans et ensevelit des versants.

Je suis l’eau, celle qui recouvre pendant quelques instants une ville d’habitants,

celle qui est gelée dans les glaciers.

Je suis la terre, celle qui fait trembler et disparaître une cité,

celle qui de ses éboulements détruit les bâtiments.

Je suis l’air, qui de ses bourrasques arrache les plumes d’un paon, qui d’un cyclone fait s’envoler les rescapés.

Je suis les éléments déchaînés.

 

Noe

Pleurez

Pleurez pour les blessures, présentes ou passées dont le mal

s’est alimenté.

 

Pleurez pour l’absence, dont le vide nous a affamés.

 

Pleurez pour le temps perdu qui ne reviendra jamais.

 

Pleurez pour les regrets, violents parfois qu’on aimerait oublier.

 

Pleurez, pleurez, et puis zut ! moi je préfère « riez ».

 

Marine

L’eau, l’air, le feu

Je suis l’eau,

Océan fatigué d’entendre inlassablement

les vagues aux sourds grondements.

 

Je suis la terre,

vase fragile éphémère se cassant

au premier coup de vent.

 

Je suis le feu,

brasier inapaisable, qui ne faiblit pas

au premier coup bas.

 

Je suis l’air,

Liberté solidaire, ouragan

ardent qui fait la force du vent.

 

Je suis les quatre éléments, déchaînés

ou apaisés, rassurants ou effrayants,

libertaires ou arbitraires.

 

Je suis tout et rien.

Ceci est mon refrain.

 

Marine