EXPOSITIONS

Manuel Casimiro


Voyage à travers la peinture, la pensée


du vendredi 2 octobre 2015 au samedi 23 janvier 2016

Exposition de
Manuel Casimiro

Vernissage
Interventions :

Manuel Casimiro, Danièle Cohn, Bernardo Pinto de Almeida




Exposition
de Manuel Casimiro
du vendredi 2 octobre 2015 au samedi 23 janvier 2016

Vernissage
suivi des interventions de
Manuel Casimiro
Danièle Cohn
Bernardo Pinto de Almeida
le vendredi 2 octobre 2015
à 18h30






Les images visibles dans cette exposition sont des peintures de l’été 2004, lorsque nous avons passé quelques jours de vacances à Venade, dans le Minho. Pour qui l’ignorerait, le Minho est une région portugaise au Nord du pays sur la côte Atlantique et qui confine avec l’Espagne.

À cette époque, j’avais là-bas quelques tubes d’acrylique et des pinceaux, mais je n’avais pas de papier ; j’ai donc eu recours aux couvertures grises d’une revue de poésie éditée à Marseille, “Les Cahiers du Refuge”.

Ces 30 peintures ont vu le jour d’une façon autonome “entre le raisonnement et la pensée”, “pensée abstraite et conceptuelle, au gré de l’imagination”, à la façon d’un journal intime, comme en réaction à un quotidien routinier, sans aucun autre souci si ce n’est que d’exister en elles-mêmes, dans un “voyage ulysséen à travers les sensations vécues”.

(…) Ces peintures sont nées du processus quotidien d’un vécu sensible qui alimente la pensée. C’est un voyage dans la peinture, dans une existence en tant que questionnement entre l’imagination et le réel, en compagnie de mon fidèle compagnon, “l’ovoïde”.

— Manuel Casimiro, Une Peinture entre le Raisonnement et la Pensée, in ' ' ' Le Cahier du Refuge ' ' ' 243



Manuel Casimiro peint comme l’on philosophe.
C’est-à-dire qu’il développe des idées de peinture plutôt que de la peinture elle-même car, dans son cas, elle jaillit d’idées et non de formes pré-stabilisées et préétablies ; ceci signifie que ses formes naissent d’une réflexion concrète qui consiste à faire transparaître - et non pas tant vraiment traduire -, à travers la peinture ou la photographie ou tout autre média de son choix, un certain nombre d’idées qui se concrétisent uniquement qu’à travers eux, tout en demeurant dans un champ qui n’élit pas la forme comme un but premier.

En ce sens, nous pourrions dire que l’artiste est un expérimentateur inlassable, un “chercheur d’idées de peinture” (qui ne sont similaires ni aux idées philosophiques ni aux concepts), quelqu’un qui établit une relation de recherche avec la pratique de la peinture et sa longue tradition (...)

— Bernardo Pinto de Almeida, La peinture de l’intranquillité de Manuel Casimiro, in ' ' ' Le Cahier du Refuge ' ' ' 243




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