L’eau, l’air, le feu

Je suis l’eau,

Océan fatigué d’entendre inlassablement

les vagues aux sourds grondements.

 

Je suis la terre,

vase fragile éphémère se cassant

au premier coup de vent.

 

Je suis le feu,

brasier inapaisable, qui ne faiblit pas

au premier coup bas.

 

Je suis l’air,

Liberté solidaire, ouragan

ardent qui fait la force du vent.

 

Je suis les quatre éléments, déchaînés

ou apaisés, rassurants ou effrayants,

libertaires ou arbitraires.

 

Je suis tout et rien.

Ceci est mon refrain.

 

Marine

souvenirs d’enfance

 

 

  • J’étais avec mes amis, on rigolait bien.
  • Le second est le plus récent, je n’ai pas pu aller à l’enterrement de quelqu’un de proche, j’étais en classe pendant que cela se passait et je regardais l’horloge tourner indéfiniment.
  • J’étais en CM2, en train de parler avec mon ami quand soudain une bagarre éclata. Je m’interposais en me mettant entre les deux, un professeur arriva et me punis moi, alors que je n’avais rien fait.

Maxime

Pleurer pour la vie

Pleurer pour la vie, pour la mort

pour montrer que l’on a une âme,

fragile et sensible.

 

Pleurer pour se faire entendre,

pour faire savoir au monde que l’on existe,

 

Pleurer pour montrer ce que l’on ressent

pour montrer ce que l’on pense.

 

Pleurer pour se révolter,

amener au changement,

lorsque les mots ne suffisent plus.

et enfin

pleurer pour évacuer,

se soulager de tout le poids que l’on porte

sur nos épaules.

Pleurer pour se reconstruire.

 

Bertille