MANIFESTATIONS |
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Vendredi 16 juillet, 16h Maxime Actis Les paysages avalent presque tout Samedi 17 juillet, 11h Patrick Varetz Deuxième mille Cour de la Vieille Charité Voir le programme du festival En coproduction avec le festival Oh les beaux jours ! En coréalisation avec la Ville de Marseille — Musées de Marseille Les paysages avalent presque tout Lecture de Maxime Actis et entretien animé par Michaël Batalla Au printemps 2016, les très indépendantes éditions série discrète publiaient un petit livre de 25 pages au titre étonnamment démonstratif : Ce sont des apostilles. Loin de minimiser la notion de poème, ce titre énonçait une méthode : noter, annoter ; la réalité, lui ajouter des phrases. L’auteur, un certain Maxime Actis, était alors connu pour quelques publications en revues, pour jepersonne (le blog où il partage toujours ses poèmes) et aussi grâce à une première invitation au Cipm, en 2015, dans le cadre des Inédits. À l’automne 2020, surgit dans la collection poésie des éditions Flammarion un volumineux livre rouge rassemblant plus de 200 poèmes distribués en 20 sections. Le titre est saisissant : Les paysages avalent presque tout. Maxime Actis est de retour de ses errances nomades entre France et Balkans. Il donne à voir la réalité de l’Europe périphérique à travers un récit qui interroge aussi l’ancestralité du poème, possible échappatoire à l’effacement de la mémoire du présent. Deuxième mille Lecture de Patrick Varetz et entretien animé par Michaël Batalla On dit souvent que « second » vient en écho de « premier » quand il n’y pas de troisième. En ce sens, second est à la fois deuxième et dernier ; quelque chose de premier se répète en lui, s’y rejoue en partageant la même nature mais sans rémission. Le service, au tennis, illustre parfaitement cela. Le volume de 1000 poèmes de Patrick Varetz que les éditions P.O.L ont publié en décembre 2020 a pour titre Deuxième mille et fait suite à Premier mille (2013), chez le même éditeur qui est aussi celui de ses romans. Il ne nous est donc pas interdit d’espérer qu’un troisième volume paraisse dans quelques années. Le temps pour l’auteur d’accumuler la quantité de matière nécessaire à sa composition, résultat de la splendide constance de sa relation au poème. Comment situer cette pratique en regard de la succession des romans ? S’agit-il d’un même mouvement d’écriture ? À partir de ces questions, la rencontre explorera un peu de cette œuvre à la fois monumentale et secrète de la littérature contemporaine. |
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