LE REFUGE |
Éric Suchère
cipM/Spectres Familiers, février 2004 |
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commander Jour : une réflexion qui provoque le malaise, la distance maximale : hésite : nous rentrons dans l'eau, nage : je tente la question : évite, laconique. Le soir, une crique, une plage seuls et la lumière : entrée dans l'eau rapide, n'hésite, m'arrête, attends qu'elles rentrent après, saisir l'avancée vers : perception du corps, formes : l'entrée d'elles dans l'eau, évanouissement dans la masse : le mouvement ondulatoire à la surface gris sombre, les courants froids. L'îlot centre la crique, fais le tour, disparition du bord, rebrousse chemin, panique lente de l'avance, quasi-surplace effort, rejoins le bord : seul observe les mouvements. Modifient les attitudes et rapports : un en pétillant, autre en confidence : insistance de sorte que nous voyions le panorama externe : ultra les regards sur la mer : les vagues n'impressionnent. Elle : toujours ne dit rien, sans un geste : la distance d'elle : trajet : ramène à autre situation : n'existe dans le regard. |
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voir aussi : Rencontre / Lecture avec Éric Suchère (Manifestations) Éric Suchère (Résidences) |