MANIFESTATIONS

Délices des listes


Listes, inventaires, énumerations


du vendredi 5 juin au samedi 6 juin 2015

avec :
Jean-Michel Espitallier, Boris Donné, Michèle Métail, Henri Lefebvre, Anne-James Chaton, Jérôme Game, Black Sifichi, Frédérique Soumagne, Laura Vazquez




Une proposition de Jean-Michel Espitallier
organisée par le cipM et Montévidéo


Délices de listes
listes, inventaires, énumérations
la liste comme forme poétique

Vendredi 5 et samedi 6 juin
au cipM et à Montévidéo

Vendredi 5 juin à 19h, au cipM

Théorie et critique

Modérateur
Jean-Michel Espitallier

Avec
Boris Donné
Michèle Métail
Bernard Sève

Suivi d’une intervention de
Henri Lefebvre



Samedi 6 juin à 18h, à Montévidéo

Performances et lectures

Anne-James Chaton
Jean-Michel Espitallier
Jérôme Game
Michèle Métail
Black Sifichi
Frédérique Soumagne
Laura Vazquez




« Toute énumération réchauffe le cœur de l’énumérateur. »
(Jean Echenoz)



La question de la liste comme forme littéraire est demeurée jusqu’à ces dernières années relativement pauvre en discours critiques et tentatives de théorisation. Et pourtant, la liste, l’inventaire, l’énumération sont partout dans la littérature depuis ses origines mêmes (de La Bible à l’Illiade, de François Villon à François Rabelais, et, dans la littérature contemporaine, de Georges Perec à Valère Novarina, etc.). Son utilisation comme outil pour dire différemment, ou sa production comme lieu d’un « site impossible » (Michel Foucault) énoncent des enjeux qui dépassent largement son cadre (limites de la littérature, question de la syntaxe, etc.). Et, paradoxalement, si la plupart des écrivains s’y sont adonnés, ici ou là, en douce ou comme principe même de leur œuvre, le travail critique et de réflexion commence à peine à être entrepris pour tenter d’isoler des lignes de force ou des traits distinctifs.

Il ne s’agira donc pas de se poser la question de cette carence – même si elle pourra être abordée – mais de révéler ce qui s’affirme manifestement comme une forme à part entière, à côté du vers ou la prose. Et aussi, de ne pas gâcher son plaisir en venant écouter ce que Roland Barthes appelait « l’infinie compossibilité ».






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