CONFéRENCES

Regards sur la poésie russe


du vendredi 12 novembre au samedi 13 novembre 2010

avec :
Christine Zeytounian-Belous, Olga Perrotin, Louis Martinez, René Lévy, Nina Kehayan, Annie Epelboin, Elena Frolova, Selma Ancira, Yvan Mignot



Programme :

Première partie
Le vendredi 12 novembre 2010 à 19h00.

Introduction avec Nina Kehayan, professeur de russe et traductrice.

Bref panorama de l'histoire de la poésie russe avec Christine Zeytounian-Belous, traductrice et poète.

Pouchkine, héros mythique de la culture russe avec Louis Martinez, Maître de conférences - Université de Provence, traducteur et romancier.

Lectures bilingues.


Deuxième partie
Le samedi 13 novembre 2010 à 17h30.

Khlebnikov et l'axe du temps avec Yvan Mignoy, poète et traducteur.

La poésie russe entre l'oral et l'écrit (Mandelstam, Akhmatova, Brodsky) avec Annie Epelboin, Maître de conférences - Université Paris VIII et traductrice.

Regard sur la poésie russe contemporaine avec Yvan Mignot, poète et traducteur.

Poèmes de Marina Tsvetaeva mis en musique et interprétés par Elena Frolova.

Lectures bilingues.



Présentation :

Au regard de la poésie russe Pouchkine est un fondateur.
Au regard de la culture russe Alexandre Serguéiévitch est un mythe.
Au regard du temps Khlebnikov est un inventeur.
Au regard de la poésie Khlebnikov est un rénovateur, un expérimentateur, peut-être un magicien.

Droit de regard du censeur sur un vers farouchement libre.

Regard du lecteur que détourne la musique de la poésie déclamée, murmurée, chantée.
Regards sur des noms aujourd’hui familiers, Mandelstam, Pasternak, Akhmatova, Tsvetaeva, Brodsky, ou sur ceux qui n’ont encore pu franchir la frontière de la confidentialité.
Regard sur une longue histoire poétique, surgie de sources populaires et travaillée au tour d’un verbe sans cesse renouvelé, torturé, réinventé.

Un regard, comme une ouverture qui permet d’accéder à un objet, de le palper, d’en éprouver la consistance, la température, le grain.
Un regard, comme une manière de s’approprier un objet, l’inscrire en soi, profondément, afin d’y revenir aussi souvent que désiré, par les chemins de toutes les mémoires.
Un regard, comme une attention particulière à la vie, au monde, une façon d’en surveiller les mouvements, ondulations, soubresauts, spasmes et convulsions.

Nina Kehayan, in ' ' ' Le Cahier du Refuge ' ' ' 194, novembre 2010





Une rencontre-concert avec Elena Frolova est programmée
au Collège Marseilleveyre
le 12 novembre à 13h30.




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194


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